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D’ailleurs, l’art de la magie remonte à la nuit des temps, où les premiers hommes pratiquaient des rites magiques dans le cadre de rituels religieux ou pour soigner des personnes malades. Les preuves archéologiques, telles que des outils et des peintures rupestres, attestent que des hommes étaient considérés comme des magiciens ou des sorciers dès 50 000 av. J.-C.
Cependant, il est plus probable que ces magiciens étaient des guérisseurs qui utilisaient leur connaissance de la nature, des plantes et des potions pour aider les gens. En tant que magicien à Paris, Steve Mind est héritier de cette tradition millénaire et apporte sa touche personnelle à cet art mystérieux et fascinant.
Depuis des milliers d’années, la magie a été considérée comme une partie intégrante des croyances à travers le monde, souvent perçue comme un don des dieux. Dans de nombreux textes religieux, tels que la Bible, la magie est évoquée à plusieurs reprises.
Par exemple, dans l’Ancien Testament, il est relaté que Moïse et Aaron ont combattu les magiciens du pharaon, qui auraient également transformé leur bâton en serpent.
Cependant, dans le livre de l’Exode, l’Ancien Testament est plus explicite et condamne la pratique de la magie en déclarant « Tu ne laisseras pas vivre la sorcière » (Exode, XXII, 18). En tant qu’illusionniste professionnel tel que Steve Mind, il est important de comprendre les racines historiques de la magie et comment elle a évolué au fil du temps.
Or, la magie, telle que nous la connaissons aujourd’hui, a une longue histoire qui remonte à l’Égypte antique. Les magiciens étaient considérés comme détenteurs d’un pouvoir accordé par les dieux, appelé « heka ». L’un des premiers tours de magie attestés est relaté dans un papyrus datant de cette période, qui raconte comment le magicien Djedi tranchait les têtes d’une oie, d’un pélican et d’un taureau avant de les faire ressusciter.
Toutefois, le mot « magie » tire ses origines du peuple perse, où il signifiait « science », avant de voyager jusqu’en Grèce (« mageia ») puis dans la Rome antique. Les premiers objets liés à la magie remontent au VIe siècle av. J.-C., avec des vases grecs truqués permettant de verser deux liquides différents à volonté. Le célèbre tour de magie des gobelets et des balles aurait quant à lui été créé pour la première fois à l’époque romaine, entre 50 et 300 apr. J.-C., par un groupe de magiciens appelé les « Acetabularii ».
Il semblerait qu’au Moyen-âge, la magie se fait plus obscure et délicate. Alors qu’elle était auparavant perçue comme un simple divertissement dans les foires et spectacles, elle est de plus en plus associée à l’occultisme.
De plus, l’Eglise considère les magiciens comme des sorciers ou des partisans du Malin, les obligeant ainsi à pratiquer leur art dans la plus grande discrétion. Seuls quelques classiques subsistent, perpétrés par des artistes de rue, troubadours et jongleurs : tours de passe-passe avec des pièces de monnaie, des gobelets et des balles.
Mais encore, dans l’optique de garder le contrôle sur la magie et ainsi garder le caractère surnaturel des reliques et des miracles, l’Eglise invente plusieurs types de magie. La magie naturelle qui s’appuie sur les plantes et les pierres précieuses à visée thérapeutique, la magie christianisée qui accorde une grande importance à la superstition et aux miracles, et la magie noire ou rituelle, qui englobe à peu près toutes les autres formes de magies, y compris l’illusionnisme.
Cette dernière forme de magie est réprouvée par l’Eglise qui assimile tout ce qui est en dehors de la religion à la magie noire.
Durant cette période, il est difficile d’associer l’art de la magie et de l’illusion comme un divertissement ou un spectacle. La religion est omniprésente et tout est rapproché à elle. Ainsi, une véritable « chasse aux sorcières » est organisée à la fin du Moyen-âge et au début du XVe siècle.
L’Inquisition s’intéresse à ces personnes mystérieuses, accusées de pactiser avec les démons. Au total, plus de 60 000 personnes sont condamnées à mort pour sorcellerie en Europe jusqu’au XVIIe siècle.
En effet, avec l’avènement de la Renaissance, l’Occident commence à privilégier la science plutôt que la religion. Les découvertes scientifiques telles que l’anatomie, l’astronomie et les innovations techniques comme l’imprimerie bouleversent le monde et changent les mentalités.
De plus, En 1584, le politicien anglais Reginald Scot publie « The Discoverie of Witchcraft », qui suggère de distinguer les tours d’adresse de la sorcellerie.
Ainsi, ce livre contribue ainsi à dissiper la croyance selon laquelle magie et sorcellerie sont intrinsèquement liées. Pour y parvenir, Scot explique de nombreux tours de magie. Plus tard, en 1655, Thomas Ady publie « A Candle in the Dark », un livre qui expose l’irrationalité de lier la sorcellerie à la magie.
D’abord, au cours du siècle des Lumières, la science prend le dessus sur la religion et les croyances traditionnelles en France et en Europe. Les disciplines telles que l’alchimie, la chimie, la médecine et la philosophie prennent de l’importance, et la recherche rationnelle d’explications devient la norme pour tous les phénomènes.
Ensuite, en 1772, l’écrivain et philosophe Diderot expose les secrets de nombreux tours de magie dans son Encyclopédie, qu’il décrit comme des « tours de cartes et de mains », en expliquant les efforts des scientifiques pour les comprendre et les rationaliser.
C’est aussi, pendant cette période que la magie se sépare définitivement des sciences occultes. La magie tire ses influences des progrès scientifiques et devient un spectacle avec des pratiques telles que le close-up et l’illusionnisme.
Les sciences occultes, quant à elles, incluent des disciplines telles que le spiritisme, qui prétend relier le monde des vivants à celui des esprits.
En bref, Jean-Eugène Robert-Houdin, considéré comme le père de la magie contemporaine, est né en 1805. Il était horloger de profession et devint célèbre grâce à ses illusions d’optique.
Houdin a été le premier à utiliser l’électromagnétisme et l’électricité dans ses tours, et a réussi à déplacer les foules de la rue au théâtre. Un autre grand magicien est né au XIXe siècle : Ehrich Weisz, également connu sous le nom de Harry Houdini. Né en 1874, Houdini est un Américain d’origine hongroise qui a choisi son nom de scène en hommage à Jean-Eugène Robert-Houdin.
il a acquis une grande notoriété en 1898 en défiant la police de Chicago et a continué à étonner le public avec des tours tels que l’évasion d’une malle remplie d’eau et fermée et enchaînée.
D’un autre côté, Au XXe siècle, de nombreux illusionnistes ont connu un grand succès, comme David Copperfield, considéré comme l’un des plus grands magiciens de tous les temps, qui peaufine sa mise en scène et réalise des tours dans des lieux incroyables, tels que la disparition de la statue de la Liberté à New York ou la traversée de la Grande Muraille de Chine. Les nouvelles stars de la magie, aujourd’hui, sont Dynamo et David Blaine.
Finalement, au cours du siècle dernier, des formes de magie nouvelles se sont développées en plus de l’illusionnisme, la prestidigitation et le close-up. Parmi ces formes, on peut mentionner la magie bizarre, la magie digitale et le mentalisme. Bien que le mentalisme existât déjà avant, il a connu un véritable essor à partir des années 1930.
Si vous avez des questions sur la magie comme, « comment choisir un parisien a paris? » regarder le lexique de magie.